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Fiche pratique énergies propres : l’hybride

Ultime volet de notre comparatif autour des énergies alternatives avec un focus sur les motorisations hybrides. Tous ses avantages mais aussi ses inconvénients dans cette fiche pratique. La voiture hybride est l’une des plus populaires. Son fonctionnement ? Deux moteurs : le moteur essence entraîne les roues, épaulé par un moteur électrique qui permet de déplacer le véhicule à basse vitesse et d’assister les accélérations à vitesse plus élevée. Dans le détail, l’hybride se découpe en 3 catégories : 

  • le micro-hybride : le moteur électrique n’est sollicité que pour le démarrage et en accélération ; le reste du temps, c’est le moteur thermique qui fonctionne ! 
  • le full-hybride : les déplacements se font en 100% électriques, la batterie se rechargeant en roulant 
  • le plug-in hybride : le mix hybride-thermique. Le véhicule peut s’appuyer sur une autonomie de 30 à 60 km en tout électrique grâce à son système de recharge.
L'hybride

Ses avantages

  • Un coût d’achat abordable : les voitures hybrides classiques sont les plus accessibles des véhicules « propres ». Le surcoût par rapport à un modèle non-hybride est d’environ 5 000 € d’autant qu’à compter du 01 juin, les primes de l’État sont de retour pour ce type de véhicules !
  • Une consommation de carburant réduite : environ 5 litres aux 100 km pour un véhicule hybride contre 6,5 litres aux 100 pour un non-hybride en cycle mixte et ce grâce à l’utilisation de l’énergie cinétique des freinages et des décélérations, habituellement gaspillée dans les véhicules 100% thermiques 
  • Un confort de conduite : en ville à basse vitesse, les véhicules hybrides sont silencieux et profitent d’une fluidité de propulsion ainsi que d’une facilité de manoeuvres
  • Une recharge autonome : un véhicule hybride s’auto-alimente ; pas nécessaire donc de devoir recharger la batterie électrique sur une prise !

Ses inconvénients

  • Un surcoût à l’achat : le prix d’un véhicule hybride reste malgré tout toujours plus élevé qu’un un modèle 100% thermique (surcoût d’environ 5000€) 
  • Une faible capacité de la batterie et donc d’autonomie 
  • Pour un grand nombre de véhicules (micro et plug-in), une utilisation exclusive de l’essence comme énergie primaire. ll est impossible de choisir l’origine de l’électricité consommée à bord. De plus, sur autoroutes et à vitesse élevée, le moteur électrique n’est pas opérant et constitue un surpoids qui entraîne une légère surconsommation. Ce dernier prend également une place non-négligeable dans la zone de chargement.
Thierry Muscat

« L’hybride est actuellement la technologie la plus plébiscitée par les constructeurs qui peuvent ainsi conserver leur savoir-faire et leur expérience sur les moteurs thermiques, tout en étant exempté (du moins leurs clients), de malus pouvant aller jusqu’au tiers du prix initial du véhicule. En effet, ces malus (ancienne comme nouvelle génération de ce début d’année) liés à la puissance fiscale disparaissent puisque le véhicule voit son impact environnemental diminué… Il y a donc fort à penser que l’hybride est réellement l’avenir de l’automobile… La technologie hybride se développe même aujourd’hui, sur les voitures sportive les plus prestigieuses ! 

L’entretien de véhicules hybrides nécessite donc des compétences doubles, que tout un chacun n’est donc pas apte à réaliser. Soyez donc vigilants au choix de votre réparateur… Et si vous hésitez encore, vous pouvez compter sur l’expérience d’Eybens Sport Auto, l’un des premiers établissements à avoir proposé l’entretien de véhicules à énergies alternatives. »

Fiche pratique énergies propres : l’électrique

Adopter un véhicule électrique c’est adopter aussi, de nouvelles habitudes d’usage. Retour sur les avantages et les inconvénients de ce dispositif à côté duquel il est impossible de passer à ce jour…

L'électrique

Ses avantages

  • Une consommation réellement économique : rouler 100 km à l’électrique coûte en moyenne 2 euros (sur borne domestique) contre 8,50 pour un moteur diesel et 11,50 pour un véhicule essence classique 
  • Un confort d’usage : 0 bruit et des performances non négligeables 
  • Des coûts d’entretien réduits puisque les pièces d’usure à changer régulièrement sont limitées et disposent d’une fiabilité globale incomparable par rapport aux modèles thermiques 
  • Un impact environnemental meilleur que celui des moteurs thermiques (aucune émission de polluants chimiques et aucun rejet de CO2) 
  • Une des seules énergies “propres” à profiter du bonus écologique de l’État, d’aucune restriction de circulation dans les centre-villes (où des places de stationnement sont même dédiées) et plébiscitée pour les voitures de “partage” proposée par les collectivités 
  • Une offre de plus en plus riche de la part des constructeurs.

Ses inconvénients

  • Le coût à l’achat : même si ce type de véhicule bénéficie de primes de l’État, dernièrement relancées suite à la crise du COVID-19, l’écart de prix avec un véhicule thermique reste encore conséquent ; sans compter le coût d’installation d’une borne domestique ou de charge rapide pour les entreprises (compter pas moins de 12 000 € d’investissement) ; ainsi que les prix dissuasifs pratiqués par certains opérateurs de bornes de recharge auprès desquels rouler à l’électrique reviendrait plus cher qu’avec un moteur thermique 
  • Un réseau de bornes de recharge perfectible 
  • Une autonomie encore faible même si désormais certains constructeurs annoncent des chiffres pouvant aller jusqu’à 300 km et un temps de charge pouvant aller de plusieurs dizaines de minutes pour une recharge rapide, à plus d’une heure sur des bornes accélérées et jusqu’à parfois plus de 10 heures sur une prise domestique 
  • Le silence du véhicule peut aussi être dangereux comme par exemple sur un parking ou une zone à faible vitesse 
  • La voiture électrique émet (et oui) des particules. En effet, il semblerait que le surpoids causé par la batterie de traction lance dans l’atmosphère plus de particules fines provenant de l’abrasion des pneus, du revêtement des sols et des garnitures des freins, qu’un équivalent diesel très récent, même en comprenant ses rejets à l’échappement. De plus, la production des véhicules électrique est l’une des plus polluante si l’on considère l’ensemble de la chaîne de production : de sa naissance à son recyclage final.
Thierry Muscat

« Il faut avouer que le véhicule électrique est malgré tout récent et ne bénéficie pas du même capital expérience que les moteurs thermiques. Cependant, la démocratisation de l’électrique et son adoption par de plus en plus de constructeurs en font une réelle technologie d’avenir d’autant que l’État mène actuellement une politique incitatrice en ce sens. Et puis pour des déplacements courts, en ville, l’électrique est une alternative probante. 

Avec un véhicule électrique, vos visites chez votre réparateur multi-marques seront limitées… Pensez tout de même à choisir un partenaire de confiance, expérimenté dans l’entretien et la réparation de ce type de véhicule ! »

Fiche pratique énergies propres : le Gaz Naturel pour Véhicules (GNV)

Suite de notre étude sur les énergies alternatives. Créé pendant la Seconde Guerre Mondiale pour pallier à la pénurie d’essence, le GNV tel qu’on le connaît aujourd’hui ne fut développé qu’au début des années 90 pour devenir aujourd’hui le premier carburant alternatif au monde. On le retrouve soit sous une forme comprimée à 200 bars (GNC), soit sous une forme liquéfiée à une température de -163°C (GNL).

GNV

Ses avantages

  • Un carburant plus “écologique” : par nature, le GNV (et plus spécifiquement le bioGNV) est issu du recyclage des déchets en énergie. De plus, il émet 25 % de CO2 et 80 % d’oxydes de carbone en moins que les carburants classiques et n’émet aucune particule dans l’air. De plus, il a la particularité de n’émettre ni odeur ni fumée, et de faire 2 fois moins de bruit que les véhicules à moteur diesel 
  • Une alternative économique : son prix est en moyenne 30 à 50% moins cher pour une consommation identique à un moteur diesel. Autre petit avantage : sa forme gazeuse réduit considérablement la probabilité de vol de carburant 
  • De belles perspectives d’avenir : 22,4 millions de véhicules dans le monde utilisent déjà ce carburant, en particulier en Iran et en Chine. En France, son développement reste limité avec seulement 14 000 véhicules en circulation. En cause : le manque d’infrastructures et de stations GNV pour assurer l’avitaillement. Heureusement, la directive européenne “Alternative Fuels Infrastructures” et le projet de loi de transition énergétique ouvrent en grand la porte au GNV. La France espère que 42 % des véhicules rouleront au GNV d’ici 2050 avec l’implantation de 250 stations de distribution à l’horizon 2020 
  • Un réservoir de secours à essence : pour éviter de tomber en panne, les constructeurs ont associé un réservoir essence plus ou moins conséquent qui assure une certaine autonomie.

Ses inconvénients

  • Une place importante à allouer au réservoir ce qui oblige les constructeurs à minorer la taille du réservoir d’essence 
  • Une infrastructure d’avitaillement pauvre : actuellement, notre territoire est faiblement doté de stations GNV 
  • Des habitudes qui ont la peau dure : même si non applicable qu’au GNV, les énergies renouvelables font face, de manière générale, à une courbe du changement des automobilistes difficile à amorcer 
  • Des tarifs d’entretien plus onéreux : revers de la médaille, le contrôle technique de ce type de véhicule est plus cher. En contre-partie, la carte grise est gratuite ou à moitié prix en fonction des départements 
  • Une perte de puissance moteur : comparé à l’essence, les véhicules roulant au GNV perdent jusqu’à 9 chevaux DIN. Mais ce point a tendance à être de plus en plus gommé avec les nouveaux moteurs dowsizés et turbocompressés 
  • Une offre réduite pour les particuliers : les constructeurs n’ont pas tous investi le GNV, ce qui induit un choix limité de véhicules. Fiat est l’un des seuls à proposer des motorisations GNV sur toute sa gamme.
Thierry Muscat

« Le GNV est à ce jour plébiscité principalement par les entreprises et les collectivités territoriales qui profitent d’une offre constructeur plus large que les particuliers et des stations d’avitaillement plus nombreuses via le réseau AS24. Même si la France investit majoritairement l’énergie électrique, le GNV sera vraisemblablement porté par des influences européennes voire mondiales. Grenoble n’est pas en reste d’un point de vue infrastructures dédiées à ce type d’énergie puisque c’est l’une des villes sur le territoire la mieux dotée en stations ! 

Besoin de conseils et/ou de prestations d’entretien de votre véhicule GNV, votre partenaire privilégié Eybens Sport Auto est là pour vous épauler ! »

Fiche pratique énergies propres : le Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL)

Même si cette énergie fait bien moins de “bruit “que l’électrique actuellement, il n’en reste pas moins une excellente alternative aux traditionnels moteurs essence et diesel. Décryptage…

GPL

Ses avantages

  • Des économies substantielles à la pompe : même si les véhicules GPL enregistrent un léger surcoût à l’achat, ce dernier est rapidement amorti grâce à des prix à la pompe particulièrement compétitifs (en moyenne moitié moins que le prix du gasoil) 
  • Un vaste réseau de ravitaillement : plus de 2 000 stations réparties sur le territoire national et 25 500 partout en Europe. À noter que la plupart des véhicules GPL disposent d’une bi-carburation pour rouler à l’essence en cas d’absence de station GPL 
  • Un geste pour l’environnement : sans émission de NOx, ni de particules, la voiture GPL produit en moyenne 15 % de CO2 en moins qu’un véhicule essence. La plupart des véhicules GPL et ce quelque soit leur date d’immatriculation, sont ainsi classés en Crit’Air 1 et peuvent donc rouler sans restriction en cas de pics de pollution.

Ses inconvénients

  • Une consommation plus importante en carburant qu’un véhicule essence ou diesel 
  • Une offre plus restreinte que sur les modèle essence ou diesel : tous les constructeurs n’ont pas une offre GPL à leur catalogue. Dacia, Fiat et Opel font partie des principales marques proposant la solution 
  • L’encombrement du kit GPL dans l’espace de chargement, particulièrement pour les voitures non prévues initialement à cet effet 
  • Des interventions à confier à des professionnels formés : toute intervention doit respecter certaines mesures spécifiques. En effet, rappelons que le GPL est un gaz. Les principaux risques sont ainsi liés à des fuites suite à une défaillance de l’installation, à l’endommagement de l’équipement GPL, à une manipulation malencontreuse lors d’une intervention sur le véhicule ou à des ruptures liées à l’augmentation de la température des récipients de stockage.
Thierry Muscat

« Les ventes de voitures GPL se sont effondrées au cours des dernières années, essentiellement en raison de la fin du bonus mais aussi d’une mauvaise perception de ce carburant liée essentiellement à des aménagements de “seconde monte” ayant parfois conduit à des accidents. Malgré tout, d’ici 2020, le parc automobile sera constitué à 5% de cette typologie de véhicules. 

 

Et n’oubliez pas que votre partenaire Eybens Sport Auto est là pour vous conseiller et que ses équipes sont formées à l’entretien et la réparation de véhicules GPL. »